La culture traditionnelle du chanvre

En 1973, les surfaces cultivées étaient des moindres, en termes de chanvre. Maintenant, les producteurs tendent à favoriser davantage cette filière. Ils ont su tirer profit de cette matière première à multiples usages. Un bon nombre de cultivateurs ont déjà des années d’expérience dans ce domaine.

Quelques caractéristiques du chanvre

Le chanvre atteint les dix tonnes par hectare de matière sèche. Cette production s’étend seulement sur quelques mois. Cette plante n’a pas besoin de traitement phytosanitaire et reste bénéfique pour le sol. Elle est respectueuse de l’environnement, même dans l’agriculture traditionnelle. Pour sa plantation, elle ne nécessite ni désherbant, ni fongicide, ni insecticide. Ses racines améliorent même la structure des sols considérés comme difficiles. Grâce à sa croissance ultra rapide, elle consomme du CO2 en grande quantité.

La production agricole et les avantages

Le chanvre peut intégrer parfaitement la rotation des cultures. Il constitue un assolement par excellence. Grâce à sa vitalité, il étouffe les mauvaises herbes et apporte un ameublement de sol en profondeur. Son système racinaire descend jusqu’à deux mètres. Cette plante améliore sensiblement le rendement pour la récolte à venir. Cet effet bénéfique se ressent surtout avec les céréales. La graine ou le chènevis ne doit être récolté qu’après maturation. Cette période se déroule surtout en septembre.

Quelques informations à savoir

Chaque partie du chanvre est utilisée après sa récolte. Il subit un défibrage mécanique qui nécessite peu d’énergie. Ses pailles sont entassées en balles cylindriques ou parallélépipédiques. Leur stockage se fait dans des abris, tout au long de l’année. Les fibres et la chènevotte sont séparées par la suite. Le défibrage se fait de matière mécanique et ne comporte aucun traitement chimique. La technique s’avère être avantageuse, sans déchets et économique en énergie.