Maroquinier : un savoir-faire ancestral alliant mode et artisanat

La maroquinerie consiste à travailler la peau animale, notamment celle des chèvres, des boucs, des vaches, des serpents… Le travail du cuir a connu un véritable succès à la fin du XIXe siècle. Cette matière est utilisée pour créer différents articles de mode et divers accessoires utiles à la vie quotidienne.

Le métier de maroquinier

Outre le cuir, le maroquinier travaille le tissu et le synthétique pour la confection des sacs, ceintures, bracelets-montres, bagages… La mission qui lui est attribuée varie en fonction de son lieu de travail. Dans une industrie, il occupe un poste bien précis tel que coupeur, piqueur, prototypiste, modéliste… Dans un atelier, il doit être en mesure de maîtriser, en plus de la vente, tous les processus de fabrication : l’esquisse de prototype, la coupe et la couture. Cet artisan crée également des produits liés à l’équitation ou à l’automobile en travaillant comme sellier. En contact direct avec des clients ou fournisseurs, le vendeur en maroquinerie doit avoir une grande qualité relationnelle et une capacité de négociation remarquable.

Cursus et débouchés

Pour intégrer l’industrie de la maroquinerie, diverses formations sont possibles. Les cours permettent d’apprendre les bases du métier : techniques d’assemblage, montage, critères de qualité requise… À l’issue de la formation, le CAP permet d’occuper directement un poste d’ouvrier. Pour accéder au milieu de la mode, il est recommandé d’aller au-delà du Bac pro maroquinerie. En effet, avec BTS, Licence et MC en poche, un professionnel peut s’évoluer vers des fonctions d’encadrement comme chargé de qualité ou responsable de production. Pour la rémunération, un ouvrier salarié maroquinier débute généralement avec 1 467 € brut mensuel.