Métier méconnu, mais très prisé dans la construction et la création d’éléments décoratifs, la ferronnerie d’art intéresse de plus en plus de jeunes. Découvrez ci-dessous le parcours pour devenir artisan ferronnier et les origines millénaires de cet art hors du commun.
Formation pour devenir ferronnier d’art
La ferronnerie d’art consiste à travailler le fer à la forge. Il s’est progressivement imposé dans le domaine de la décoration. Pour devenir ferronnier d’art, il faut au minimum un CAP ferronnier d’art ou équivalent. Il faut être créatif, avoir des compétences en dessin et des connaissances en histoire des arts. Après le CAP, il est possible de continuer sur un BMA ferronnier d’art (2 ans) ou sinon, passer un bac pro technicien en chaudronnerie industrielle.
Les origines de la ferronnerie d’art
Le fer forgé a commencé à prendre la place du bronze en Asie Mineure au cours du deuxième millénaire avant notre ère. Son utilisation pour la fabrication d’outils et d’armes s’est imposée en Chine, en Inde et dans le bassin méditerranéen dès le troisième siècle avant notre ère. Elle est apparue en Chine du temps où les Chinois de l’Antiquité créaient du fer forgé en utilisant la forge de parage au moins depuis le IIe siècle avant J.-C. Les premiers spécimens de fonte et de fonte brute transformés en fer forgé et en acier ont été découverts sur le site de Tieshengguo, au début de la dynastie Han.
Le fer forgé dans la construction à aujourd’hui
Le fer forgé se révèle plus souple que la fonte. Il est également très malléable et peut être chauffé, réchauffé et travaillé pour obtenir différentes formes. En fait, plus il est travaillé, plus il devient résistant. Aujourd’hui, la ferronnerie d’art se retrouve surtout dans la fabrication de clôtures, portails, garde-corps, balcons, rampes d’escalier, porches, auvents, crêtes de toit, lampes, grilles, et autres éléments décoratifs.