Le lapidaire est un expert dans tout ce qui concerne les pierres fines, précieuses et semi-précieuses qui ornent vos bijoux et objets d’art. L’artisan s’occupe de la pierre depuis son état brut jusqu’à sa forme final. Vous avez envie d’en savoir plus sur le métier ? Nous vous l’expliquons en quelques lignes.
Qui est l’artisan lapidaire ?
Le lapidaire est une personne dont la passion est animée par les pierres précieuses et semi-précieuses, mais aussi par les métaux nobles. Doué de ses mains, il les façonne, les transforme et les modifie pour les rendre dignes d’orner des joyaux. Dans son travail, le lapidaire apporte aux pierres de l’éclat et de la valeur en éliminant leur impureté à l’état brut. Étant un véritable expert en la matière, cet ouvrier est aussi en charge de la vente des pierres manufacturées.
Que faut-il pour devenir lapidaire ?
Lapidaire est un métier exigeant. Il faut être un véritable perfectionniste pour réussir le taillage et le polissage de certains cailloux. Ce travail demande des compétences quasi chirurgicales. Pour apprendre les ficelles de la profession, il est important que vous passiez par une formation de bijoutier avec mention « joaillerie et sertissage ». Prétendre au métier demande également des connaissances pointues sur les caractéristiques des différentes variétés de pierres et de métaux précieux. Quant aux qualités, un lapidaire doit être organisé, minutieux et avoir une patience à toute épreuve.
Les débouchés du métier
Une fois que vous aurez terminé votre formation, vous pourrez travailler dans une joaillerie ou dans une bijouterie. Après avoir acquis quelques années d’expérience et affiné votre savoir-faire, vous serez en mesure de devenir chef d’atelier ou de travailler à votre compte. Vous pouvez facilement trouver un poste en tant que chef de fabrication ou bien comme négociant en pierres. Pour ce qui est du salaire, cela va dépendre de l’envergure de la structure. Dans tous les cas, un lapidaire indépendant ou consultant gagne environ un salaire débutant mensuel de 1500 €.
