Les feuilles de métal qui se métamorphosent en un bel objet destiné à l’art de la table, c’est le savoir-faire maîtrisé par l’artisan dinandier. Ce métier exige la connaissance des techniques du travail du métal tout en ayant la fibre artistique, un zeste de patience et un soupçon de finesse.
Un peu d’histoire
La dinanderie a vu le jour dans la ville de Dinant en Belgique pendant l’Âge de bronze. Ce métier se perpétue de génération en génération dans plusieurs pays dans le monde. La dinanderie permet la création d’objets en cuivre jaune ou cuivre rouge. À l’époque, les artisans dinandiers transforment les feuilles de métal en un sublime objet de décoration ou d’utilité. Ces derniers constituent des objets religieux tout en répondant également aux attentes de la population. Les articles en métal ornent ainsi le foyer de chaque habitant durant la préhistoire.
La technique de dinanderie
Le dinandier procède au traçage et à la découpe du flan qui permettra de fabriquer des objets décoratifs ou d’utilité. L’artisan continue avec l’étape du martelage, ce qui inclut les techniques telles que le roulage, l’emboutissage ou la retreinte. La chaleur assouplit le métal au cours de l’opération. Les articles se déclinent sous toutes les formes : bombée ou plate, avec ou sans motif… Le dinandier réalise donc de jolis bijoux, des corbeilles à fruits, des bougeoirs ou des vides poches.
La formation pour devenir dinandier
Souvent liée à la chaudronnerie, la dinanderie montre plutôt le côté esthétique et artistique. Ce métier est fait pour les personnes habiles et minutieuses qui maîtrisent la technique du travail du métal. Le sens artistique sera un atout dans la fabrication des articles décoratifs. Les formations non diplômantes sont disponibles pour exercer le métier de dinandier. Pour deux ans de formation, on pourra être titulaire du Diplôme des Métiers d’Art ou DMA avec option Décor architectural option domaine du métal ou le DN MADE (Diplôme national des métiers d’art et du design) avec la mention Objet.
