Artisanat du monde oriental par excellence, la peinture tient une place importante dans la culture japonaise. Au Japon, la peinture fait partie des arts séculaires les plus anciens, mais qui continue, aujourd’hui encore, à être transmise de génération en génération. De par cette importance, nous avons choisi d’aborder le sujet en vous partageant, dans cet article, les techniques adoptées et les concepts de base de la réussite de leur peinture.
Le nihonga
Associant les principes d’une notion, d’une technique et d’un mouvement, le nihonga a été inventé pour différencier la peinture traditionnelle japonaise de celle de l’Occident. Étant un art, le nihonga requiert énormément de temps, de patience et de minutie. D’une manière générale, les peintres n’utilisent que des matières naturelles, que ce soit au niveau du support, des pigments, ou des matériaux. Pour les différents contours, ils privilégient l’encre avant l’application des autres couleurs. Pour la décoration, ils se servent, la plupart du temps, de feuilles d’or, d’argent ou de platine ainsi que des coquillages broyés.
L’aquarelle
Un peu similaire à la peinture gouache, l’aquarelle japonaise se démarque grâce à son dynamisme, sa puissance et l’incarnation de vie qu’elle exhibe. Mais quel est le secret ? Afin de vous partager la fameuse brillance et luminosité de la peinture, les artistes utilisent de la gélatine. Ils insistent aussi principalement sur deux couleurs bien distinctes : le rouge et le vert. Pour une texture granuleuse, ils se servent d’un médium de granulation. Et le tout se fait sur un papier aquarelle de la première qualité ou sur du papier japonais.
Le lavis
Par rapport aux autres techniques de peinture japonaise, le lavis se base plutôt sur la religion et la philosophie. En effet, il se distingue par ses paysages calmes et reposants peints à l’encre noire. La spécificité de cet art réside dans le fait qu’aucune retouche ou correction n’est possible. Il nécessite, à cet effet, une parfaite maîtrise du geste et du trait. Côté matériel, cette peinture s’effectue avec un pinceau en poils de chèvre, de loup ou de cerf, et ce, sur un papier ou un tissu. L’encre utilisée est spécialement obtenue de la pierre à encre et peut être plus ou moins diluée à l’eau pour les nuances.
