La pose d’un carrelage est un exercice plus difficile que l’on ne le croit. Elle réclame non seulement un matériel adéquat, mais aussi de l’expérience et une certaine connaissance technique. Ainsi, si des bricoleurs amateurs sont souvent tentés de réaliser eux-mêmes leurs travaux, confier la tâche à un artisan professionnel est nécessaire pour un résultat parfait. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ce métier de carreleur.
Le travail du carreleur
Le savoir-faire d’un carreleur, également appelé carreleur-mosaïste, est incontournable dans tous les projets de construction. Dans la salle de bain ou dans la cuisine, pour les murs ou pour les sols, cet artisan joue un rôle important dans la décoration de la maison et autres types de locaux. Le travail de carreleur consiste bien évidemment à la pose de carrelage dans le neuf ou dans la restauration, mais peut aussi concerner la création d’œuvres d’art originales. Il accompagne également ses clients dans plusieurs situations comme le choix de matériaux nécessaires, entre autres.
Les compétences requises
Côté compétences, cet artisan doit avant tout maîtriser les techniques de maçonnerie pour la réalisation de chapes de ciment et de mortier de pose. Il doit également connaître les techniques de pose de carreaux ainsi que les consignes de sécurité à suivre sur le chantier. Une bonne maîtrise des calculs dimensionnels ainsi que des matériaux à utiliser est aussi indispensable. D’un autre côté, la rigueur et la précision sont des qualités importantes dans l’exercice de ce métier. Être carreleur mosaïste, c’est faire preuve de créativité et avoir un sens de l’esthétique.
La formation à suivre
Le CAP carreleur est le diplôme de base pour exercer ce travail. Il se prépare en deux ans après le collège. Toutefois, la préparation du bac pro et du brevet professionnel carrelage-mosaïque promet une meilleure évolution de carrière. Il est effectivement possible, après quelques années d’expérience, de devenir chef carreleur ou encore conducteur de travaux. Il pourra même s’installer à son compte en tant qu’entrepreneur du bâtiment.
